Un Dutch National RS 500 qui vaut un demi Mondial par FRA1563 (15-16 Sept 2018)
Un Dutch National RS 500 qui vaut un demi Mondial
25 bateaux classés
2 jours de régate
8 manches courues
Et pour ce jeu à la fin c’est les Anglais qui gagnent
Les français s’exportent en pays batave, c’est un grand plaisir de retrouver le plan d’eau de Bruinisse. Nos amis NED, mon équipier préféré Benoit. Le National rassemble les jeunes en FEVA, les autres en RS500 et en AERO. Nous sommes arrivés vendredi soir, logement dans le club directement sur l’eau (Benoit trouve que c’est bruyant… Ah les vieux !!).
Chambre avec vue, les pieds dans l’eau
Vue l’épaisseur des cloisons, c’est surprenant que les chambres ne prennent pas l’eau !
La météo est excellente, vent de 10 à 12 nds, soleil, autour de 18 à 20°.
Samedi matin, Anneke nous avoue qu’elle ne sait pas si le champion de ce National sera Neerlandais, car rien dans le règlement ne lie le titre de champion des Pays Bas à la nationalité !
Et outre le FRA, il y a 1 BEL 1 CZE et 1 GBR, le fameux duo CURTIS and CURTIS.
De notre côté nous ne rêvons pas de titre ou de podium, mais de fun et de lutte dans la flotte.
Café et Viennoiseries avant le briefing - en flamand, car les jeunes FEVA ne maitrisent pas encore l’anglais. Tradition de l’accueil, nous avons droit à une traduction « spécial étrangers » !
Première manche, et premier coup du sort, la drisse de GV casse :
Retour à la plage, et la passion du matelotage de Benoit sauve la journée… grâce à une manille textile dans la poche !. On a toujours besoin d’une manille textile dans la poche !
GV « hookée », nous profitons des 3 autres manches, où nous faisons un tir groupé autour de la 16éme place. Grande maitrise du comité de course qui réussit à lancer 12 départs en un après-midi ! – pour les 3 classes FEVA, RS500 et AERO, avec 2 parcours banane « inner » et « outer » et des dog legs bien techniques dans un vent un peu irrégulier entre 8 et 12 nds.
Le spi blanc, c’est nous ! …
Heu… celui en arrière-plan… …
Après plus de 6 heures sur l’eau, point de bière pour nous désaltérer… Nous devons remettre la drisse de GV.
Constat : la drisse est sectionnée au niveau de la tête de mât au passage du nœud d’arrêt, et pourtant elle n’est en place que depuis avril !
Obligé de grimper aux murs pour faire descendre le messager dans le mât !
Belle soirée moules sans frites / hamburger pour le diner des coureurs,
notre anglais se libère au fur et à mesure des demis.
Grande conversation avec les arbitres qui nous racontent leurs croisières en France. C’est vrai que si le plan d’eau est vraiment chouette, bin les Pays Bas, c’est très très très plat !
Deuxième journée première manche, bis repetita :
Benoit fait un superbe plongeon du trapèze. Le câble s’est détaché du mat.
Nous l’avions probablement trop bougé pendant notre bricolage de la veille.
Dessalage volontaire, remise du crochet dans lemât, et reprise de la course.. partis largement derniers.
Nous sommes décidés à nous refaire, vu qu’on avait déjà brûlé le joker du discard la veille…
Finalement nous avons remonté 4 bateaux en 3 tours !
Les 3 autres manches sont sans soucis ; on marche à la lutte avec notre flotte habituelle :
837/ 67 / 535 / 1076 .
Chaque passage de bouée change l’ordre, et pas souvent à notre avantage. Si nous sommes dans la course en vitesse pure, la relance à la porte sous le vent est un axe d’amélioration pour les régates à venir !
Le bilan, c’est une place de 20 sur 26,
mais surtout de très belles manches à lutter toujours avec les mêmes.
Un National remporté par les Anglais, mais aussi avec le retour sur le podium du couple Mickiel – Hilde, à qui nous souhaitons une bonne continuation à Lymington.
Les liens avec les NED sont de plus en plus forts, et la découverte d’un nouveau 500 d’expatriés français à Bruxelles, laisse entrevoir une jolie participation des 500 au Lac du Der.
Pourquoi pas se greffer à la Coupe Viking du Havre, avec l’objectif de six à dix RS500 ?